Architecture et Anthropocène
En pleine COP21, “Villes potentielles, architecture et anthropocène” a eu pour ambition de mener une réflexion sur l’imaginaire architectural et urbain que convoquent les changements climatiques. Trente jeunes architectes et quelques unes de leurs figures tutélaires participent à un cadavre exquis pour questionner la manière dont la thèse de l’anthropocène modifie les figures architecturales que sont : le foyer qui renvoie à l’intime, la place qui renvoie à ce qui est public et la limite qui renvoie à ce qui est sacré. 90 images de référence, envoyées par les participants tentent de restituer cet imaginaire. Face à ce manifeste, une séquence Histoire a pour ambition de saisir la relation que la ville et l’architecture entretiennent au climat et à l’idée de nature en croisant plusieurs temporalités : le temps long qui revient sur l’évolution de Paris et son environnement, le temps moyen qui présente dix-huit projets à l’ère de l’anthropocène et le temps court qui analyse la construction du récit écologiste dans le milieu de l’architecture de la création du GIEC à Fukushima. Les dessins des trente architectes qui ont participé à l’exposition sont conservés au FRAC Centre Val-de-Loire. Avec notamment les dessins du collectif Encore Heureux, de Philippe Rahm, de Djamel Klouch, de Nasrine Seraji, de GRAU, de Cédric Libert.
Atlas Commun - Manifeste de l'anthropocène
Cadavre Exquis - 30 Architectes