Dessiner le Monstre Moderne
Les performances « Dessiner le monstre moderne » tentent de saisir ce que nous tenons de la modernité en interrogeant la figure du monstre. Elles se construisent sur la base d’une recherche, une collecte de paroles auprès de personnalités des sciences humaines et sociales puis dans l’interprétation de ces paroles par deux architectes lors d’un duel prenant place dans la biennale. Chaque mois, dans la salle Subsistances du FRAC Centre Val-de-Loire, deux architectes tentent de saisir les traits du monstre moderne par le biais du dessin. Des entretiens vidéo, réalisés avec des historiens et des philosophes au cours de l’année 2017, sont projetés dans la salle et mis en regard avec la performance
01 | jeudi 12 octobre 2017 | 19h30
Sebastien Martinez Barat et Anthony Jammes
02 | dimanche 05 novembre 2017 | 17h
Julien Choppin et Antoine Espinasseau
03 | vendredi 08 décembre 2017 | 19h30
Can Onaner et Xavier Wrona
« La véritable faute de Victor Frankenstein, celle qu’il cache sous sa frénésie de contrition et qu’il dissimule derrière une chasse à l’homme - ou plutôt une chasse au monstre - c’est qu’il a abandonné la créature après l’avoir fabriquée. (…) La leçon serait que le véritable péché n’est pas celui de créer, mais d’abandonner sa création à elle-même, de fuir avec horreur les conséquences inattendues de nos projets. La seule morale qu’il faudrait inventer, ce serait celle d’un Victor qui n’aurait pas fui devant les monstres sortis de ses mains. » Bruno Latour, Conférence inaugurale du colloque, « Eschatologie et Morale », 13 mars 2008
https://biennale-orleans.fr/artiste/bony-mosconi-henri-bony-et-lea-mosconi/